Voila un concert dont le titre laisse entrevoir un rendez-vous guitaristique de haut vol. Un rendez-vous
entre deux guitaristes mais également entre deux guitares.
A
l’invitation de Rizü Takahashi et du Centre Culturel Franco-Japonais de
Toulouse, Eric Ségovia et moi-même jouerons de concert pour un concert. Concert
qui aura lieu le Lundi 30 Avril 2012 (18 heures) à la Galerie de l’Echarpe (18 rue
Peyrolières Toulouse)
Eric Ségovia
est tout comme moi un joueur (et passionné) d’instruments à résonateur. Il joue
sur une National Duolian de 1931 (la numéro 407).
Ce qui est
particulièrement intéressant dans la musique et le jeu d’Eric, c’est qu’avec sa Duolian,
il ne fait pas du tout ce que l’on s’attend à entendre avec pareil instrument.
En effet il est d’usage de ne cantonner les Duolian (ou plus généralement les
single cône au corps en acier) uniquement au blues soi-disant pur et dur.
Mais pour
Eric, cette Duolian est avant tout un instrument de musique, un moyen
d’expression, une machine à émouvoir… Aussi si parfois il aime à jouer un vieux
Blues Primitif, il va surtout emmener son auditoire dans des recoins sonores
tarabiscotés, des résonnances surprenantes et des accords déroutants.
Eric Ségovia
qui vénère autant Debashish Bhattacharya, Marc Ribot ou Bob Brozman est
la moitié de l’étonnant «Duo Facteur Cheval »… Duo
Poético-Guitaro-Boom-Boom formé depuis plusieurs années avec Pierre Soletti
(Percussions, Poésies murmurées-parlées-criées).
Si Eric Ségovia viendra jouer sur sa National Duolian,
pour ma part, je viendrai avec ma Triplate National Hawaïenne. La Guitare
Hawaïenne est pour ce nouveau millénaire mon « G D M P » Grand Défi
Musical Personnel. En effet, j’ai décidé d’essayer d’appréhender cet instrument
qui n’a de guitare que le nom. La technique de jeu étant totalement différente
de celle de la guitare usuelle. Le son de la Triplate Hawaïenne est à mes
oreilles la chose la plus envoutante qui soit…
C’est donc la rencontre de ses deux guitares (guitares
qui ont seulement trois ans d’écart, 1928 et 1931) qui a donné l’impulsion de
cette collaboration musicale.
La musique sera celle de l’instant, à savoir de
l’improvisation… Improvisation dont l’humeur sera dictée par les Céramiques
Japonaises de Rizü Takahashi et les Estampes tout droit venues de la galerie
Ezoshi de Kyoto, ces œuvres d’art étant à l’honneur de cette exposition.
Quelques liens utiles :
Ca promet dommage que ce soit loin de chez nous mais je vous souhaite un excellent moment qui j'espère sera immortalisé en vidéo !
RépondreSupprimerJe suis venu, j'ai vu, je suis convaincu qu'il ne fallait pas manquer ce rendez vous des arts réunis.
RépondreSupprimerBravo