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mercredi 25 avril 2012

Concert Eric Ségovia - Aël (National Vintage Duolian - Triplate) Lundi 30 Avril 2012

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Voila un concert dont le titre laisse entrevoir un rendez-vous guitaristique de haut vol. Un rendez-vous entre deux guitaristes mais également entre deux guitares.

A l’invitation de Rizü Takahashi et du Centre Culturel Franco-Japonais de Toulouse, Eric Ségovia et moi-même jouerons de concert pour un concert. Concert qui aura lieu le Lundi 30 Avril 2012 (18 heures) à la Galerie de l’Echarpe (18 rue Peyrolières Toulouse)
Eric Ségovia est tout comme moi un joueur (et passionné) d’instruments à résonateur. Il joue sur une National Duolian de 1931 (la numéro 407). 

Ce qui est particulièrement intéressant dans la musique et le jeu d’Eric, c’est qu’avec sa Duolian, il ne fait pas du tout ce que l’on s’attend à entendre avec pareil instrument. En effet il est d’usage de ne cantonner les Duolian (ou plus généralement les single cône au corps en acier) uniquement au blues soi-disant pur et dur.
Mais pour Eric, cette Duolian est avant tout un instrument de musique, un moyen d’expression, une machine à émouvoir… Aussi si parfois il aime à jouer un vieux Blues Primitif, il va surtout emmener son auditoire dans des recoins sonores tarabiscotés, des résonnances surprenantes et des accords déroutants.
Eric Ségovia qui vénère autant Debashish Bhattacharya, Marc Ribot ou Bob Brozman est la moitié de l’étonnant «Duo Facteur Cheval »… Duo Poético-Guitaro-Boom-Boom formé depuis plusieurs années avec Pierre Soletti (Percussions, Poésies murmurées-parlées-criées).

Si Eric Ségovia viendra jouer sur sa National Duolian, pour ma part, je viendrai avec ma Triplate National Hawaïenne. La Guitare Hawaïenne est pour ce nouveau millénaire mon « G D M P » Grand Défi Musical Personnel. En effet, j’ai décidé d’essayer d’appréhender cet instrument qui n’a de guitare que le nom. La technique de jeu étant totalement différente de celle de la guitare usuelle. Le son de la Triplate Hawaïenne est à mes oreilles la chose la plus envoutante qui soit… 



C’est donc la rencontre de ses deux guitares (guitares qui ont seulement trois ans d’écart, 1928 et 1931) qui a donné l’impulsion de cette collaboration  musicale. 

La musique sera celle de l’instant, à savoir de l’improvisation… Improvisation dont l’humeur sera dictée par les Céramiques Japonaises de Rizü Takahashi et les Estampes tout droit venues de la galerie Ezoshi de Kyoto, ces œuvres d’art étant à l’honneur de cette exposition.

 
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2 commentaires:

  1. Ca promet dommage que ce soit loin de chez nous mais je vous souhaite un excellent moment qui j'espère sera immortalisé en vidéo !

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  2. Je suis venu, j'ai vu, je suis convaincu qu'il ne fallait pas manquer ce rendez vous des arts réunis.
    Bravo

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